En terme d’introduction…
Troubles des apprentissages = défis d’enseignement !
Les deux schémas représentés ci-dessous m’aident à bien comprendre et synthétiser les troubles « DYS »
Dyscalculie
J’ai particulièrement apprécié ce cours donné par monsieur Decraye. Il est passionné et passionnant. J’ai longtemps hésité à prendre l’approfondissement tellement ce cours m’a intéressé. Cependant, des choix durs ont dû être faits et je n’ai pas choisi le cours. L’explication est simple : il nous a dit que nous étions les bienvenus à son cours même si nous ni étions pas inscrit ! Cela me laisse donc la possibilité d’avoir un approfondissement de plus sans me rajouter une charge « officielle » de travail.
Les cours m’ont fait prendre conscience qu’avec « trois bouts de ficelles » nous pouvions créer du matériel adapté et varié.
J’ai hâte de découvrir la suite du cours !
Approfondissement dyscalculie
Nous avons eu l’énigme du loup, de la chèvre et du chou… Voici comment nous pourrions la travailler avec les enfants.
Dyspraxie
Le cours d’introduction sur la dyspraxie a permis de mettre ou remettre les bases. Il s’agit d’une matière qui m’intéresse particulièrement et dont j’ai déjà une solide connaissance. En effet, lorsque j’étais à l’Ecole Escalpade (type 4) nous avions plusieurs enfants présentant ce trouble. J’ai eu l’occasion de lire quelques ouvrages, visionner certaines conférences du docteur Mazeau ainsi qu’aller la voir de visu. J’ai également participé à une demi-journée d’échanges de bonnes pratiques que nous avions instaurée avec plusieurs établissements spécialisés.
La dyspraxie est un trouble bien spécifique et relativement difficile à aborder car il y a autant de dyspraxies que de dyspraxiques. Il y a également plusieurs formes de dyspraxie et plusieurs degrés. Chacune de ces formes demandant des adaptations différentes et, dans le cas d’une combinaison de certaines, des agencements plus ou moins compliqués.
L’idée de construire une malette à outils dans l’approfondissement de ce cours me réjouit particulièrement. Avoir une série d’outils à sa disposition est déjà un grand pas vers une prise en charge adaptée et éclairée.
A suivre donc !
Dysphasie
Cette matière m’était quasi inconnue, je connaissais évidemment le trouble de nom mais ça n’allait pas plus loin. J’ai été très intéressée de faire la différence entre aphasie et dysphasie car je pensais naïvement qu’il s’agissait de la même chose. Ainsi, la dysphasie est un déficit spécifique du langage, caractérisé par des problèmes graves de la compréhension et/ou de l’expression du langage parlé, en l’absence de perte auditive, de déficience mentale, ou d’un trouble émotionnel. Cette dysphasie, persistante dans le temps, entrave le développement de l’individu sur les plans sociaux, scolaires et professionnels. Et l’aphasie est aussi une perturbation du langage, mais qui était précédemment acquis, et qui fait suite à une lésion cérébrale d’origine vasculaire, traumatique, infectieuse, dégénérative, tumorale. L’enfant aphasique peut être rééduqué comme un enfant dysphasique.
Le site belge de l’association des parents d’enfants aphasiques et dysphasiques propose une définition approfondie de la dysphasie (cliquez-ici), on n’y retrouve, comme vu au cours, les différentes formes de dysphasie et les troubles qui y sont associés. Sur le site, on retrouve également des témoignages, les différentes prises en charge ainsi que les écoles adaptées, des fiches pratiques, une série de publication pour poursuivre l’apprentissage… Il y a également 3 vidéos très intéressantes ayant pour thème :
- Qu’est-ce que la dysphasie?
- Les difficultés des enfants dysphasiques
- Le diagnostic différentiel
J’ai appris qu’il n’y a pas une dysphasie mais des dysphasie à degrés variables. J’ai également trouvé ce tableau qui résume les difficultés que peut rencontrer un enfant dysphasique.
Le mind-map, ci-dessous, propose un panel de solutions pour aider l’enfant dysphasique.
Ce cours m’a permis de découvrir des notions qui m’étaient inconnues et j’en suis très satisfaite. Bien que le sujet fut intéressant, je n’ai pas choisi l’approfondissement de ce trouble. Cependant, grâce au site de l’APEAD, j’ai une solide base de référence si j’ai, un jour, des enfants présentant une dysphasie.
Dyslexie – dysorthographie
Ce trouble est, sans aucun doute, celui qui me passionne le moins. Peut-être parce que je suis moi-même dyslexique et dysorthographique… Cependant, le vivant de l’intérieur, je suis bien au clair avec ce trouble. Je ne l’ai pas choisi en approfondissement car je n’ai pas d’attrait particulier à prendre en charge des personnes ayant ce trouble. Si possible, je ne souhaite plus travailler dans le milieu scolaire, je n’ai donc pas de réel intérêt à l’approfondir.
Dans le passé, j’ai déjà pu travailler avec la Fondation Dyslexie qui est venue dans mon établissement faire deux journées pédagogiques. Dans ce cadre, j’ai pu regarder le film reportage « Maux de lettres, mots de l’être« . Voici le lien pour découvrir la bande annonce du film : cliquez-ici ! Je vous propose, ci-dessous, un bref résumé du film.
Un film pour une prise de conscience !
Ce film-témoignage surprend, étonne, choque parfois.
Comment la dyslexie, qui est considérée par le plus grand nombre comme une simple difficulté d’apprentissage de la lecture ou de l’orthographe, peut-elle générer tant de souffrances et d’humiliations ? Pourtant, les enfants, les adolescents et les adultes belges, français et québécois qui témoignent révèlent de profondes blessures insoupçonnées !
Le triple objectif de Maux de lettres Mots de l’être.
· Aider à faire prendre conscience au grand public, aux enseignants, à certains responsables économiques, culturels ou politique, que la dyslexie existe, qu’elle peut être extrêmement invalidante pour un grand nombre de personnes, en particulier dans le cadre scolaire, mais aussi dans le monde du travail, et qu’elle peut générer de graves souffrances;
· Favoriser le dialogue et la collaboration entre enseignants, logopèdes et familles ;
· Montrer qu’en dépit, ou parfois grâce à cette dyslexie, beaucoup d’enfants ou d’adolescents en difficulté parviennent à être des adultes épanouis. En particulier dans les secteurs scientifiques et/ou artistiques.
La dyslexie. Au-delà des fautes d’orthographes ou des difficultés de lecture, trop de souffrances, trop d’humiliations !
Savez-vous que la dyslexie touche 5 à 10% des personnes ? Soit 12 à 25 millions de francophones ? Savez-vous que ce trouble neurobiologique handicape, parfois gravement, les enfants et adolescents qui en sont atteints ? Que les souffrances qu’elle engendre sont trop souvent minorées, voire niées ? Des blessures intimes, qui brisent des enfants très jeunes, à l’âge où ils construisent leur personnalité ; des souffrances familiales, parce que la dyslexie d’un enfant peut chambouler l’harmonie des fratries et représente une lourde charge pour les parents; des souffrances sociales, parce qu’elle peut affecter les adultes dans leur vie relationnelle comme dans leur vie professionnelle.
Beaucoup de familles préfèrent minimiser, taire, cacher, nier ce problème par crainte de l’ostracisme du milieu enseignant et du regard des autres parents. Ne pas reconnaître la dyslexie d’un enfant, c’est le condamner à souffrir et à se croire moins intelligent. Pourtant, la dyslexie est un symptôme qui n’a rien à voir avec l’intelligence. Il y a autant de Hauts Potentiels parmi les enfants dyslexiques que dans le reste de la population.
Heureusement, des dyslexiques heureux et épanouis, ça existe ! Des adultes qui s’orientent souvent vers des métiers scientifiques et/ou artistiques. Qui ont mis en place des stratégies d’évitement qui leur permettent de compenser. Vous en découvrirez certains dans le film Maux de lettres, mots de l’être !
En terme de conclusion…
Troubles d’apprentissages = défis d’enseignement !