Troubles oppositionnels

Dans le cadre de ce cours, nous devions faire une réflexion sur les apports du cours et enrichir nos connaissances.

La théorie sur les troubles oppositionnels dispensée aux cours a bien recadré mes connaissances. Pour les enrichir, je me suis penchée sur les actions que je pourrais mettre en oeuvre, comme orthopédagogue, afin de prendre en charge un enfant ou une personne souffrant de ce trouble. Comme mon stage et mon TFE sont basés sur la méthode ABA, j’ai donc décidé d’aller puiser dans le site d’Olivier Bourgeuil (http://aba-sd.info/) afin de trouver comment cette méthode pouvait m’aider. Le livre « Pratique de l’intervention individualisée » de G. Magerotte, M. Deprez et N. Montreuil, que nous devions lire dans le cadre des cours sur l’autisme et grille d’analyse, y consacre également le chapitre 6 (« Faire face aux comportements-défis avec une approche positive » p. 129).

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Pour commencer, voici un bref résumé de la méthode ABA

La méthode ABA (applied behavior analysis) se base sur l’analyse fonctionnelle des comportements afin de réduire ou d’augmenter leur fréquence de survenue. Elle a pour but d’apprendre à l’enfant un certain nombre de compétences afin qu’il acquière une plus grande autonomie. Elle utilise le principe de conditionnement opérant : un comportement survient dans un contexte particulier, suite à un antécédent particulier et entraînant une réponse particulière. Cette réponse va alors entraîner la survenue ou l’extinction du comportement selon qu’elle soit perçue de manière agréable ou non (Leaf & Mc Eachin, 1999). Cette approche sous-entend qu’un comportement a forcément une fonction et que la compréhension de celle-ci va permettre d’adapter au mieux la réponse de l’intervenant. Le renforcement est impératif dans cette méthode : au début d’un apprentissage, le renforcement devra être immédiat, peu à peu, on pourra l’estomper. Un comportement attendu sera renforcé par un renforçateur que l’enfant apprécie et l’on pratiquera le retrait d’attention du comportement lorsque celui-ci n’est pas adapté ou problématique. L’utilisation du renforcement différentiel est préférentiellement pratiquée : pour le comportement attendu, on attribuera un renforçateur très fort, mais si le comportement n’a été que partiellement présent, le renforçateur sera moins important. De plus, le renforcement aléatoire semble être très efficace dans le cadre des troubles du comportement et permet d’empêcher l’apparition de comportements rigides par rapport aux renforçateurs.

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Un peu de théorie est indispensable avant d’expliquer comment l’ABA peut nous aider à faire face à un comportement problème .

Il existe différentes façons pour faire diminuer un comportement. Lorsque nous utilisons l’ABA avec des personnes en difficulté, il vaut toujours mieux savoir quelle est la fonction du comportement, ce par quoi il est renforcé avant de commencer à agir dessus.

La première procédure que je vais présenter est la punition. Je vais la présenter en premier, parce que justement, c’est en DERNIER ressort que l’on peut avoir recours à ce genre de procédure. Ensuite vous trouverez des informations sur l’extinction et le renforcement différentiel.

Punition

Pour quoi ai-je dit que la punition est à utiliser en dernier ressort ?

Les effets de la punition sont : à court terme, un arrêt du comportement perturbateur (parfois) et une « tranquillité » de l’enseignant qui risque (malheureusement) d’être amené à réutiliser la punition dans le futur; à plus long terme, souvent on a une réapparition des comportements (car on ne s’est pas occupé de leur fonction). De plus, on a souvent une apparition de réactions émotionnelles « imprévisibles » (frustration-violence-agression), une réduction du « bien-être » des personnes environnantes, et la punition provoque aussi l’apparition d’autres comportements tout autant inappropriés mais moins visibles.

En fin de compte, il n’y a pas de caractère éducatif dans la punition car on n’apprend pas à l’enfant comment bien faire !

Ceci dit, entrons dans la description de ce qu’est la punition.

Il existe deux procédures de punition.

Dans la punition négative, c’est le retrait de choses agréables, de renforçateurs, suite à l’apparition d’un comportement, ce qui va faire que le comportement va diminuer. L’exemple typique est quand avec une voiture on fait un excès de vitesse et qu’on est verbalisé par la police, on perd de l’argent (amende), donc dans le futur il y a une moins grande probabilité que l’on recommence à faire des excès de vitesse. Un autre exemple : lorsqu’un enfant joue avec de la nourriture qu’il apprécie au lieu de la manger, le fait de lui enlever cette nourriture appréciée va faire que dans le futur il y aura une moins grande probabilité qu’il joue avec la nourriture.

Dans la punition positive, c’est la présentation de stimuli aversifs, suite à l’apparition du comportement, qui va faire que le comportement va diminuer. Par exemple, si je ne mets pas de gant pour sortir un plat du four, la douleur va être suffisamment aversive pour que je n’oublie pas le gant la prochaine fois.

Lorsque l’on décide d’utiliser des procédures de punition il est absolument nécessaire de s’assurer que le comportement diminue, des mesures précises doivent être prises afin de ne pas continuer à mettre en place une procédure qui ne fonctionne pas.

Extinction

L’extinction consiste en la « non-présentation » des conséquences habituellement associées à un comportement. Autrement dit, lorsque le comportement apparait, il ne doit pas être renforcé.

Pour expliciter ce que je viens de présente, j’adapte légèrement ici l’exemple de Jacqueline proposé (p.145-146) dans le livre « Pratique de l’intervention individualisée ».

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Comme d’habitude, Jacqueline se met à pleurer et se roule par terre lorsqu’elle veut quelque et que sa maman le lui refuse.

Pour utiliser l’extinction, nous allons demander à la maman de Jacqueline de ne pas réagir à ce comportement. Elle ne peut donc pas céder aux caprices, ni s’énerver, ni crier NON, ni consoler…sa fille.

20170122_114826000_iosJacqueline se rend compte que son vieux truc (pleurer et se rouler par terre) ne fonctionne pas. Que va-t-il se passer ? Vous pouvez vous attendre, selon toute probabilité, à une accentuation du problème avant qu’il ne commence à diminuer parce que l’enfant va tenter de vous « tester » avant d’accepter votre nouvelle façon de réagir.

Ne produisant plus de conséquence positive, le comportement va diminuer car il « ne sert plus à rien »…

Ainsi, si un comportement a pour fonction d’échapper à une tâche, le fait de ne plus pouvoir y échapper va faire que le comportement va diminuer. Si un comportement sert à provoquer une réaction chez sa maman, le fait que la réaction de la maman n’arrive plus va faire diminuer le comportement.

Lorsque l’on pratique de l’extinction, tout le monde dans l’environnement de la personne doit l’appliquer, on doit être sûr que l’on va pouvoir tenir et que la personne ne va pas se mettre en danger ou risquer de mettre en danger d’autres personnes. Peu après le début d’une procédure d’extinction va apparaitre un « pic d’extinction », c’est à dire une augmentation du comportement en fréquence / intensité / durée etc. C’est le moment où il faut « s’accrocher » et être sûrs de tenir sinon on risque de renforcer un comportement encore plus inadapté que celui que l’on voulait diminuer. Egalement, lors d’un pic d’extinction, va apparaitre ce que l’on appelle de la variabilité comportementale, c’est à dire que le comportement risque de se modifier, ou d’autres comportements ayant la même fonction vont apparaitre. Il faut alors éviter de renforcer ces « variations sur le même thème »… Pour diminuer le pic d’extinction, l’utilisation de renforcement différentiel est très utile.

Renforcement différentiel

La plupart du temps on n’utilise pas l’extinction seule mais on la couple avec le renforcement de différents comportements, c’est ce qui s’appelle du renforcement différentiel. Le renforcement différentiel est une procédure très efficace et devrait être utilisée en premier lieu pour diminuer des comportements non désirés.

Dans le renforcement différentiel, en même temps que l’on ne présente plus les conséquences habituellement associées à un comportement (extinction), on va renforcer d’autres comportements. Il existe différents « raffinements » de cette procédure, je vais en présenter succinctement quelques-uns. Je vais utiliser les initiales anglaises DRx, où DR signifie Differential Reinforcement et ‘x’ est une lettre spécifiant le type de renforcement différentiel.

DRA – Differential Reinforcement of Alternate behavior = Renforcement Différentiel de Comportements Alternatifs

Lorsque l’on fait du DRA, on renforce un comportement approprié ayant la même fonction (« servant à la même chose ») que le comportement inapproprié ET on ne renforce pas ce comportement inapproprié. Un exemple : apprendre à un enfant à demander de l’aide lors des exercices plutôt que de jeter le matériel à terre.

Il est hautement recommandé de faire une analyse fonctionelle du comportement que l’on veut réduire, afin de bien identifier le comportement alternatif que l’on va enseigner, qui doit avoir la même fonction que celui à réduire.

DRI – Differential Reinforcement of Incompatible behavior = Renforcement Différentiel de Comportements Incompatibles

C’est une variation de la procédure de DRA. Dans cette procédure, le comportement qui est renforcé est physiquement incompatible avec le comportement que l’on désire réduire. Par exemple, répondre à des questions posées par un éducateur empêche un enfant de faire en même temps des écholalies… poser les mains sur la table de travail est incompatible avec de nombreux comportements d’autostimulation impliquant l’utilisation des mains.

DRO – Differential Reinforcement of Other behaviors = Renforcement Différentiel d’Autres Comportements

Dans cette procédure, on délivre un agent renforçateur, lorsque le comportement que l’on désire réduire n’apparaît pas pendant une certaine durée. De la même façon que précédemment, on ne délivre plus d’agents renforçateurs lorsque le comportement inadapté apparaît. Dans cette procédure, en quelque sorte, on tente donc de renforcer tous les comportements autres que celui que l’on désire réduire.

La durée initiale après laquelle on donne un renforçateur si le comportement n’est pas apparu devrait être adaptée en fonction de ce qui a été observé en ligne de base, puis progressivement augmentée.

Maintenant que l’on connaît les différentes méthodes pour faire diminuer un comportement, je vous présente les étapes à mettre en place afin de diminuer les comportements problèmes

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Nous parlerons ici de comportements qui doivent être diminués car ils sont dangereux pour la personne ou pour son environnement (physique ou social), ou car ils interfèrent avec les apprentissages ou le développement (social – cognitif etc.) de la personne.

Voici un « guide » pour aider à la mise en place d’interventions visant à la diminution de comportements problèmes déjà installés. Les principales étapes sont :

  1. identification précise du comportement ;
  2. identification de la fonction du comportement ;
  3. préparation de l’intervention (qu’est-ce qu’on va faire ?) et identification des renforçateurs ;
  4. mesures préliminaires (ligne de base) ;
  5. application du traitement ;
  6. évaluation de l’efficacité du traitement (si besoin – modification).

1. Identification des comportements que l’on veut modifier

Il faut que cette identification soit précise, descriptive, objective et mesurable.

2. Identification de la fonction du comportement

Il faut essayer de repérer au maximum les conditions environnementales dans lesquelles se déroule le comportement (ex : quel moment de la journée – quel endroit – quel type de tâche- qui est présent etc.). Il faut aussi repérer quelles sont les conséquences du comportement, ceci permet d’identifier la ou les fonctions du comportement.

La fonction du comportement peut être :

  • Renforcement positif (obtention de stimuli externes : sociaux/concrets/activité)
  • Renforcement négatif (échappement/évitement de stimuli)
  • Auto-renforcement (en fait une sous-catégorie de renforcement positif, où la personne se « crée » elle même des stimulations, visuelles/auditives/kinesthésiques)

3. Préparation de l’intervention et choix des renforçateurs

A ce moment et selon l’analyse fonctionnelle précédemment réalisée vous allez choisir quelle sera la meilleure façon de diminuer le comportement. La plupart du temps il est recommandé de mettre en place des procédures utilisant du renforcement différentiel.

Si la fonction du comportement à modifier est du renforcement positif, un bon début est d’utiliser le renforçateur habituellement obtenu par le comportement inadapté, qui sera donné après l’apparition du comportement adapté.

Si la fonction du comportement à modifier est du renforcement négatif :
Ces comportements peuvent apparaître car par exemple les tâches, le matériel et/ou les activités sont trop difficiles, peu appréciés et/ou liée à des échecs précédents. Pour remédier à ça il y a par exemple comme possibilités : modifier la tâche / les activités / le matériel – s’arranger pour donner de la réussite petit à petit (façonnement + renforcement) – insérer des tâches/activités déjà réussies et/ou renforçantes

Si la fonction du comportement est du renforcement sensoriel : on peut aussi passer par du renforcement différentiel, un enrichissement environnemental, alterner entre des activités « passives » et « actives »

4. Mesures préliminaires (= ligne de base)

Ceci peut être fait avant, pendant ou après la préparation de l’environnement mais dans quasiment tous les cas il faut s’assurer de prendre des mesures préliminaires pour s’assurer que ce que l’on fait est efficace (les cas où on ne prend pas forcément de mesures préliminaires sont lorsque les dangers pour la personne ou son environnement sont trop grands).

5. Application du traitement

On met en place ce que l’on a établi précédemment – il est important que toutes les personnes interagissant avec la personne appliquent la procédure. En quelque sorte, ce que l’on a fait précédemment consistait en l’émission d’une hypothèse – maintenant on va tester voir si on ne s’est pas trompé.

6. Evaluation de l’efficacité

Si le comportement visé n’a pas diminué c’est que l’on a fait une erreur quelque part. Par exemple dans l’identification de la fonction du comportement, l’utilisation des renforçateurs, la cohérence de l’équipe etc. Il faut alors reprendre dès le début.

Comme expliqué à la page 143 du livre « Pratique de l’intervention indivudualisée » on se focalise souvent sur les comportements inadaptés car nous trouvons normal qu’une personne se conduise bien. Une autre technique pour diminuer les comportements problèmes est d’augmenter un comportement souhaitable. Pour cela, nous pouvons faire du renforcement positif ou du renforcement négatif

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La première et principale chose à savoir c’est que si l’on désire augmenter un comportement, il faut le renforcer, soit en permettant à la personne d’obtenir « quelque chose » d’agréable (c’est ce qu’on appelle renforcement positif) soit en permettant à la personne d’échapper à « quelque chose » de désagréable (renforcement négatif). Deux exemples simples avant de passer à une description plus poussée :

  • quand un enfant commence à apprendre à dire « maman », très souvent cela est suivi de bisous, câlins, félicitations etc… ce qui va augmenter l’apparition du comportement.
  • quand un enfant commence à dire « j’ai mal au ventre », que ses parents lui donnent un médicament, ce qui permet que la douleur disparaisse, le comportement ‘dire j’ai mal au ventre’ va augmenter lorsque l’enfant se retrouvera dans la même situation (mal au ventre).

Comment augmenter un comportement avec du renforcement positif ?

Le renforcement positif, c’est la présentation d’un agent renforçateur immédiatement après l’émission d’un comportement. C’est le fait de présenter cet agent renforçateur qui va augmenter la fréquence d’apparition du comportement. Quand on utilise le terme positif, cela veut dire que l’on donne quelque chose à l’enfant, que l’on rajoute quelque chose qui n’y était pas avant.

Le renforcement positif est la base de quasiment tous les apprentissages, ce principe scientifique a été énormément étudié depuis les années 30, autant en laboratoire, que dans des environnements moins contrôlés comme la salle de classe d’enfants atteints d’autisme, la salle de classe d’enfant au développement typique, l’hôpital psychiatrique, les terrains de sport.

Dans les différentes recherches qui ont pu être menées, de nombreux facteurs influençant l’efficacité du renforcement positif ont pu être mis en évidence (voir notamment Miltenberger, 2001 et Martin & Pear, 2003).

  1. Sélectionner le comportement à augmenter : il faut identifier spécifiquement le comportement que l’on veut augmenter. Ceci afin d’être sûrs (1) de pouvoir observer si des changements dans le comportement apparaissent (2) que les programmes seront suivis de façon cohérente et consistante par tous.
  2. Le choix des agents renforçateurs : il faut parfois beaucoup de temps pour trouver des renforçateurs, mais c’est un des facteurs les plus importants pour la réussite d’un programme éducatif. Sans agent renforçateur, on ne peut pas augmenter le comportement, donc on ne peut pas ou très peu être efficace dans nos actions éducatives.
  3. Le contexte précédent (EO) : la plupart des renforçateurs ne seront efficaces que si la personne ne les a pas en libre accès.
  4. La taille du renforçateur (ou sa force) : lorsque l’on veut augmenter un comportement, il faut le renforcer, mais on doit faire attention à donner un renforçateur correspondant à la difficulté du comportement.
  5. L’immédiateté du renforcement (= contiguité temporelle)  : pour une efficacité maximum, un renforçateur doit être donné immédiatement après le comportement voulu.

Comment augmenter un comportement avec du renforcement négatif ?

La définition du renforcement négatif est la suivante : l’apparition d’un comportement est immédiatement suivie par le retrait d’un stimulus ou d’un événement désagréable, aversif, ce qui augmente la probabilité d’apparition du comportement.

Quand on utilise le terme négatif, cela veut dire que l’on retire quelque chose, que l’on enlève quelque chose de déagréable. Par exemple, si j’ai un fort mal de tête, le comportement « prendre un Dafalgan » va faire diminuer ce mal de tête ; alors le fait que cette douleur ait diminué (retrait de stimulations aversives) va renforcer mon comportement « prendre un Dafalgan ». La notion de renforcement négatif semble parfois compliquée, mais il faut garder en tête que dès que l’on parle de renforcement, on parle du processus qui permet d’augmenter des comportements…les termes positif et négatif ne sont là que pour nous indiquer si quelque chose d’agréable a été rajouté ou si quelque chose de désagréable a été enlevé.

De nombreux comportements inadaptés sont maintenus de cette façon. Par exemple, un enfant se trouvant devant un professeur ou un exercice qu’il n’apprécie pas (stimulus aversif) va faire le pitre et se faire renvoyer de la classe. Il aura ainsi échappé à une stimulation aversive et son comportement aura été renforcé négativement.

Sources : 

http://aba-sd.info/ (consulté le 22/01/17)
G. Magerotte, M. Deprez & N. Montreuil (2014). Pratique de l’intervention individualisée. De Boeck : Louvain-La-Neuve, 2014

Cooper, J. O., Heron, T. E. & Heward W. L. (2007). Applied Behavior Analysis. Pearson Prentice Hall : USA.

Martin, G. & Pear, J. (2003). Behavior modification : what it is and how to do it (7th Ed.). Pearson – Prentice Hall.

Miltenberger, R. G. (2001). Behavior modification : Principles and procedures (2ème ed.). Belmont, CA (USA): Wadsworth.

Jackson, D. A., & Wallace, R. F. (1974). The modification and generalization of voice loudness in a fifteen-year-old retarded girl. Journal of Applied Behavior Analysis, 7, 461-471. Disponible ici

Infos complémentaires sur les troubles oppositionnels :

http://familletdah.com/peut-plus-trouble-opposition/

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